CONNAISSEZ-VOUS

LE RINK-HOCKEY ?

C’est un sport qui allie rapidité, habilité, engagement physique et émotion.
Il n’y a jamais de répit, la balle circulant ainsi que les joueurs à très grande vitesse, les occasions de buts sont quasi permanentes. Sa plasticité, son élégance sont aussi des atouts pour ce sport qui manque de soutien médiatique.

A Coutras le rink-hockey est le sport qui attire le plus grand nombre de spectateurs, du fait de son histoire qui lui vaut d’être reconnu dans toute l’Europe (voir historique).

Le rink-hockey est né en Angleterre il y a bien longtemps, sous le nom de Roller hockey, dans les années 1850, dans le Comté de Kent. Les premières règles de jeu sont écrites en 1875.
Il résulte de l’ancestral Hockey sur glace et de l’invention, en 1710 du patin à roulettes du français Garcin.A ses débuts, il ressemble beaucoup au Hockey sur glace, mais le jeu impose rapidement la balle et la crosse courte.
Le patin est très à la mode dans les années 1930, nombreuses sont les patinoires (Rink) à roulettes.
Son développement sera stoppé avec la seconde guerre mondiale.
Les anglais domineront les rencontres internationales jusqu’à cette époque, puis après la seconde guerre mondiale, le Hockey deviendra latin, avec des nations fortes comme l’Espagne, le Portugal, l’Italie… Un des évènements ayant marqué ce sport fut la finale des jeux olympiques de Barcelone (le rink-hockey était en démonstration et attend depuis le « oui » libérateur du CIO pour son introduction définitive)  qui opposa l’Espagne à l’Argentine dans la salle du Palau Blau Granada de Barcelone devant 15 000 spectateurs dont le Roi d’Espagne JUAN CARLOS et le Président du Comité International Olympique Juan Antonio SAMARANCH, ancien gardien de but de Rink-hockey.
Pour l’histoire, cette finale fût remporté par les argentins.
Avec plus de 100 pays affiliés à la Fédération Internationale de Roller Skating, nul doute que l’homologation au niveau Olympique ne saurait tarder.
Les joueurs sont protégés par des gants, des genouillères, des protège-tibias et une coquille.
Le gardien, quant à lui et pour faire face aux tirs puissants des joueurs de champ, est protégé par des jambières, des coudières, un plastron, et un casque.

Les patins utilisés sont les patins à roulettes traditionnels appelés aussi « quad ».
Les patins en ligne sont eux aussi autorisés, mais ceux qui pratiquent le « in line » sont très vites dépassés lorsqu’il s’agit de faire du Rink-Hockey, les freinages brusques en patins traditionnels ne sont pas possibles avec des roller « in line » c’est pour cela que les jeunes qui viennent a practiquer le rink-hockey changent très vite de patins et passent au traditionnel.

 

 

Les joueurs sont aussi équipés d’une crosse plus courte qu’au hockey sur glace, qui leur permet de tirer au but, de dribbler, de faire des levés de balle ainsi que des reprises de volée.

 



La balle, d’un diamètre de 75 mm, fabiquée en caoutchouc dur, doit, comme dans beaucoup de sport, franchir la ligne de but.Comme dans tout sport collectif, certaines actions de jeu sont sanctionnables par l’arbitre.
Les actions les moins graves sanctionées par un simple coup franc.
Lorsque celles-ci sont un peu plus graves, l’arbitre peut accompagner le coup franc d’un carton jaune à l’encontre du joueur fautif, et lorsqu’ elles gravissent un échelon, l’arbitre sort alors le carton bleu, pénalisant le joueur de 2 à 5 minutes de jeu, suivant si le carton blue a été délivré directement ou après un premier avertissement.
La sanction suprême étant le carton rouge, le joueur sanctionné ne pourra retourner sur la piste et sera automatiquement suspendu pour le match suivant, la commission de discipline pouvant statuer sur son sort dans le cas où l’arbitre ferait un rapport concernant les faits qui l’ont amené à sortir le carton rouge.
Ces différentes fautes sont sanctionnables par des coups francs directs ou bien des pénaltys, suivant où la faute a été commise.
Toute faute grave commise en dehors de la surface de réparation sera sanctionnée par un coup franc direct, le pénalty étant sifflé pour les fautes commises dans la surface de réparation.